Notre catholicisme

Le récent flirt entre Emmanuel Macron et les évêques de France nous oblige à la mise au point suivante :

Depuis le concile Vatican II (grosso modo), l’Église est comme divisée en deux camps (pour faire simple).

D'un côté, il y a le camp des modernistes, qu'on appelle aussi les conciliaires, c'est-à-dire ceux qui appliquent sans broncher la politique adoptée lors de ce fameux concile et développée par la suite :

• promotion de la liberté religieuse (c'est-à-dire que toutes les spiritualités se valent, il n'y a plus la Vérité mais plusieurs vérités qu'il serait intolérant de juger)

• soumission de la religion catholique à la religion des droits de l'homme (d'où découle un état d'esprit tiers-mondisme fanatique)

• modification de la messe traditionnelle de nos pères en une espèce de célébration des bons sentiments et de l'apathie béate

De l'autre côté, il y a le camp des vrais catholiques, appelés traditionalistes (dans le milieu) ou intégristes par le camp du politiquement correct. Ces traditionalistes rejettent les erreurs de Vatican II et ses applications ultérieures, et se réfèrent – en toute logique ! - à la tradition catholique de toujours en matière de foi, de doctrine, de liturgie et, bien évidemment, en matière de positionnement politique, lequel découle de ce dont on vient de parler.

L'accointance idéologique (et notamment pro-migrants) entre le président de la république et le clergé doit être comprise en fonction de cette différence entre les conciliaires et les traditionalistes.

Ne tombez pas dans l'erreur de croire que le catholicisme c'est le clergé et la doctrine de ce dernier.

Non.

Le catholicisme c'est la religion de toujours, celle de Clovis, celle de Charles Martel, celle de Sainte Jeanne d'Arc et celle de ceux qui restent fidèles à la tradition, dans la lignée du combat de Monseigneur Lefebvre.